art prize

↘ L'appel aux artistes pour le ceramic brussels art prize 2025 s'est clôturé avec plus de 300 candidatures !

La sélection effectuée par le Jury a été dévoilée.. la voici ici

ceramic brussels art prize

A l'initiative de ceramic brussels, l'art prize vise à mettre en valeur la vitalité et la diversité de la pratique contemporaine de la céramique et à soutenir la création contemporaine.

L'appel à artiste est ouvert aux étudiant·e·s en art et/ou aux jeunes artistes vivant en Europe, non représenté·e·s par une galerie, sans limite d'âge. Il s'adresse aux artistes de moins de 10 ans de pratique et de recherche dans le domaine de la céramique.

exposition collective

L'exposition collective présente 10 artistes dans le cadre d'une exposition organisée par Jean-Marc Dimanche, pendant ceramic brussels. Chaque artiste et une sélection de ses pièces sont présentées au public dans le cadre d'un dispositif spécifiquement élaboré.

L'exposition est conçue pour être accessible et visible par tous.tes : située à l'entrée, elle est gratuite et ouverte à la découverte du public.

lauréat.e.s

2024

Voici les lauréat·es 2025 :

Asya Marakulina (ru)

Au cours de ses 10 ans de pratique, Anastasiia Marakulina a combiné les matériaux : installations, textiles, sculptures en métal, graphismes. Récemment attirée par la céramique et ses possibilités infinies, l'artiste a développé des séries, tentant de comprendre comment nous nous influençons les uns les autres et comment nous nous modelons. Je remarque les liens poétiques et esthétiques entre les phénomènes et je passe par mon expérience personnelle, en m'observant attentivement et en observant le monde qui m'entoure : la ville, les gens, la nature. Cherchant à trouver un langage visuel pour exprimer ces liens à l'aide de divers médias, l'artiste crée des espaces temporels qui s'équilibrent entre le monde intérieur des sentiments et le monde réel des objets.

@asya_marakulina

Béatrice Guilleman (fr)

Diplômée des Beaux-arts en sculpture puis de la Cambre en céramique, passée ensuite aux ateliers européens Kult XL, Béatrice Guilleman prélève et s’inspire de formes et ornementations architecturales. De Bruxelles à la Grèce en passant par la Bretagne, les paysages qui l'entourent sont vecteurs de découvertes et de nouvelles formes.

@beatriceguilleman

Camilla Hanney (Ie)

Diplômée de l'université Goldsmiths (Master en Beaux-Arts) et de l'institut d'art, de design et de technologie de Dun Laoghaire (Irlande), Camilla Hanney travaille sur la céramique, la sculpture et l'installation. Les principaux thèmes de l'artiste sont le temps, la sexualité, l'identité culturelle et le corporel, faisant souvent référence au corps de manière à la fois humoristique et provocante. En matérialisant le familier dans un contexte inconnu, son travail stimule la capacité de chacun à repenser sa relation aux objets, menaçant l'ordre naturel et jouant avec les tensions qui existent entre la beauté et la répulsion, la curiosité et l'inconfort, le désir et le dégoût.

@camilla.hanney

Eléonore Griveau (fr)

Eleonore Griveau étudie en France puis en Norvège où elle vit. Son travail reflète une ère posthumaniste, montrant comment la perception du corps et les matériaux évoluent en même temps que la technologie. Mélangeant céramique et électronique, je crée des installations interactives qui reflètent l'impact de l'homme sur les écosystèmes contemporains.

Une installation récente, sur la grotte de Lascaux fermée en raison des dommages causés par les exhalaisons des visiteurs, capture l’expiration des visiteurs et la traduit en vibrations agressives, provoquant l'effritement lent des couches de céramique. Les projets combinent des éléments organiques et synthétiques, intégrant l'électronique dans des installations interactives en céramique pour explorer la relation évolutive entre la nature et la technologie.

@concreteeleonore

Léonore Chastagner (fr)

Entre Histoire de l’art à l’École du Louvre et la Sorbonne puis New York University où elle entame la sculpture, Léonore développe un vocabulaire de formes figuratives centrées sur les notions d’intimité, d’intériorité et de tendresse. Elle laisse l’argile brute et s’approprie une pratique artisanale, en oscillant entre le classique et le désuet pour aborder la notion d’attente liée au féminin. La céramique est pour moi le matériau des fouilles archéologiques, de la preuve, de la trace, de la permanence, elle me permet d’inscrire le quotidien dans la durée. L’artiste associe le féminisme à une réflexion entre histoire de l’art, artefacts et dispositif muséal. Elle intègre également des éléments personnels, faisant ainsi écho aux pratiques du journal intime et de la miniature historiquement associées aux femmes.

@leonorechas

Luna-Isola Bersanetti (fr)

Au cours de son cursus à la Cambre, Luna-Isola Bersanetti intègre du textile dans ses créations afin d’apporter de la souplesse à la céramique. Elle passe alors six mois à l’ALBA Beyrouth, section stylisme, pour acquérir des compétences techniques en couture, tissage et maille. Attirée par l’art vivant, l’incorporation du textile me permettait d’activer mes créations par des performances. L’artiste met l’accent sur la transmission, tant dans la réinterprétation de l’histoire et des légendes que dans la valorisation de savoir-faire, historiquement dominés par les femmes.

@lunaisolab

Maëlle Dufour (be)

Diplômée en sculpture à la Cambre, Maëlle s’intéresse à la céramique suite à un stage chez Sofi van Saltbommel et officialise avec un post-master Hisk. Elle questionne le progrès au travers de toute époque et explore les traces de décadence et les éventuels espoirs. Mon travail aborde également la destruction des écosystèmes par l’homme, comme dans la série d'œuvres ‘Jusqu’ici tout va bien’, 2022. Dans ces installations, chaque pièce est progressivement sujette à une corrosion programmée. D’autres installations abordent, quant à elles, la liberté des semences ou encore les écosystèmes microbiens comme première source de vie sur terre.

@maelle.dufour
maelledufour.be

Pascale Robert (fr)

Entre tradition et parodie, Pascale Robert s’est intéressée à la céramique après un cursus aux Arts décoratifs de Strasbourg puis une résidence à Marseille. Le matériau s’est immiscé dans sa pratique en matérialisant ce que l’artiste représentait sur tableau : elle associe culture de la fête et labeur de l’atelier à l’aide de références historiques afin de produire une oeuvre joyeuse et délurée. Le tout, au départ de photos de l’entourage, des amis attablés sans contraintes ni protocole. J’aime taquiner le folklore, les particularismes culinaires. Mes attrapes sont parfois indignes, paréidoliques, suggestives, grotesques, souvent irrévérencieuses. Sous la noblesse du matériau, elles offensent gentiment le bon goût.

@pascale.robertpascale

Pia Mougeot (fr)

Étudiante à la HEAR et Adbk Munich, la céramique s’est imposée à Pia Mougeot et son besoin de mouvement. Entre pratique et rencontre, le faire ensemble résonne et stimule l’artiste. Les sculptures de Pia font le récit de l’affect et le pari que le réel se transforme en fonction de comment on le raconte. Résultat d’une obsession, ou du recyclage énigmatiques de symboles, d’anecdotes et de poésie, les sculptures sont d’abord intuitives et libres, comme de petits théâtres. Les questions féministes dominent mes récits, avec un ton méditerranéen et une pratique de l’émaillage qui n’est pas sans rappeler la culture céramique du sud de la France, où j’ai grandi et qui n’a pas peur du mauvais goût.

@piamougeot

Raphael Emine (fr)

Enseignant et responsable d’atelier, Raphaël est aussi formateur d’impression 3D céramique. Inspiré par ses lectures et l'observation du vivant, sa pratique décloisonne les frontières entre savoirs théoriques et pratiques techniques. « En croisant tradition, technologie et sciences de la nature, mes céramiques portent des réflexions sur la biologie, tout en amenant des développements spéculatifs et oniriques, je positionne ainsi ma pratique au cœur des paradigmes du monde contemporain. » Ses sculptures sont des écrins de terres cuites destinés à accueillir des formes de vies organiques, elles peuvent être traversées par des fluides, habitées par des végétaux ou colonisées par des insectes et des bactéries.

@raphael.emine

jury

Un jury de personnalités de renom est en charge de la sélection des lauréat·e·s.

le jury 2024

La composition du jury 2025 :

Anais Sandra Carion Portrait Sam Gilbert

Anaïs Sandra Carion (be)

Managing Director MAD Brussels

Après plusieurs années dans l'industrie privée, du magazine de design et d'architecture en ligne Designspeaking à la maison française Hermès où elle est restée 8 ans, Anaïs Sandra Carion a décidé d'utiliser ses contacts et son expérience pour promouvoir la scène bruxelloise de la mode et du design, à la fois localement et internationalement.

MAD Brussels a pour objectif d'inspirer, de connecter et de guider les créatifs de l'industrie de la mode et du design. Le centre, situé dans le centre-ville de la capitale européenne, accueille des sessions d'information complètes pour les débutants ainsi que des expositions organisées en interne. En outre, MAD Brussels dispose également d'un incubateur de dix studios où l'accent est mis sur l'innovation et la durabilité.

Née à Bruxelles, Anaïs Sandra Carion a grandi en Italie où elle a étudié les relations publiques dans le domaine de la mode à l'Accademia del Lusso à Milan, puis la communication à l'ESCG à Bruxelles, en Belgique

Pendant ses études à Bruxelles, elle a travaillé comme correspondante belge pour Designspeaking, un magazine en ligne italien sur l'architecture et le design, puis de 2015 à 2022 chez Hermès Benelux Nordics, où elle a occupé différents postes, de responsable des vitrines artistiques à responsable de la communication pour trois pays.

Depuis 2023, Anaïs Sandra Carion est l'administratrice déléguée de MAD Brussels.

@anaissandracarion
@mad.brussels
mad.brussels

Adebuffevent

Axelle de Buffévent (fr)

Directrice de la Création et de la Culture, Pernod Ricard

Axelle de Buffévent est directrice de la Culture et de la Création chez Pernod Ricard depuis septembre 2023. Elle initie et gère des collaborations avec des designers, des artistes et des créateurs de renommée internationale ou en devenir. Dans le cadre de ses anciennes fonctions chez MMPJ, Axelle a été à l'origine de la création de la Fondation d'entreprise Martell, ainsi que du partenariat de Perrier-Jouët avec Design Miami, DesignArt Tokyo, ou encore le London Design Festival.

Passionnée par le monde de la création, Axelle a pour mission d'élever culturellement et créativement les marques dans toutes leurs expressions - identités graphiques, produits, packaging, éditions limitées, publicité ou points de vente, événements et expériences, y compris dans leur dimension patrimoniale.

Axelle est issue d'un milieu créatif, avec un diplôme en scénographie, architecture d'intérieur et design de produits de l'ESAG Met de Penninghen. Elle a ensuite travaillé comme directrice de création pour des maisons d'arts de la table en France et en Europe, des marques de cosmétiques américaines et japonaises, et des maisons de parfums de créateurs.

@axelle_de_buffevent
@fondationpernodricard
fondation-pernod-ricard.com

Copie De Jm Portrait 5 A Julie Calbert

Jean-Marc Dimanche (fr)

Conseiller artistique, Commissaire Général de la biennale De Mains De Maitres Luxembourg, Co-directeur de ceramic brussels

Après avoir créé et dirigé pendant 20 ans l’agence de design V.I.T.R.I.O.L., il fonde en 2008, avec Florence Guillier-Bernard, Maison Parisienne, galerie itinérante dédiée aux métiers d’art français, dans le cadre de laquelle il organise plus d’une cinquantaine d’expositions dans diverses capitales européennes.

Début 2016, appelé comme conseiller auprès de S.A.R. la Grande Duchesse Héritière du Luxembourg, il travaille auprès d’elle à la mise en œuvre de la biennale De Mains De Maîtres dont il est aujourd’hui commissaire général.

Il dirige en parallèle entre mars 2019, date de son ouverture à Bruxelles, et juin 2022, ELEVEN STEENS, espace privé dédié à l’Art et à la Matière, ouvert à tous les domaines de la création, que ce soit les arts plastiques, le design, les métiers d’art, l’architecture ou la mode…

Commissaire indépendant, il accompagne de nombreuses expositions dans le domaine des métiers d’art et de l’art contemporain, que ce soit en France, en Belgique et au Luxembourg, et travaille actuellement au lancement de la première foire dédiée à la céramique contemporaine, ceramic brussels, qui se tiendra en janvier 2024 à Bruxelles.

@dimanche_lab
demainsdemaitres.lu

Unnamed

Vincent Lieber (ch)

Conservateur du Musée historique et des porcelaines de Nyon

Vincent Lieber a étudié à l’Université de Genève : Histoire de l’art, Grec moderne et Archéologie classique. En 1996 il  a été nommé conservateur du Musée historique et des porcelaines, à Nyon (dénommé depuis Château de Nyon), un musée fondé en 1860 et installé depuis 1881 dans les murs du château qui doit sa forme actuelle aux années 1570-1580.

Il y a organisé plus d’une soixantaine d’expositions, très souvent en lien avec la céramique, ancienne ou contemporaine, mais aussi des expositions où l’ancien et le contemporain se mêlaient.

chateaudenyon.ch/le-musee

Vittoria Matarrese Copyright Andrea Rossetti

Vittoria Matarrese

Directrice, Bally Foundation

Architecte de formation, avec une carrière transdisciplinaire, Vittoria Matarrese a été successivement responsable de la communication internationale de la Mostra del Cinema à la Biennale de Venise (2001-2005), rédactrice en chef et productrice des programmes cinéma pour TV5 Monde (2005-2008), directrice artistique de la Villa Médicis à Rome (2008-2010), puis directrice du département des arts performatifs et commissaire d'exposition au Palais de Tokyo entre 2010 et 2022.

Avec l'équipe curatoriale du Palais de Tokyo, elle a été commissaire de la Nuit Blanche Paris (2016), de la Biennale de Lyon (2019) et de l'exposition "Anticorps" (2019). Avec Emma Lavigne, elle a été co-commissaire de "Natures Mortes", carte blanche à Anne Imhof au Palais de Tokyo (2020).

Depuis Novembre 2022 elle est commissaire d’exposition et directrice de la Bally Foundation à Lugano, en Suisse.

Créée en 2006, Bally Foundation prolonge et amplifie la volonté de la marque, depuis sa naissance en 1851, de collaborer avec des talents créatifs et visionnaires et de pousser les limites de la recherche et de l’innovation au-delà du champ de la mode. Ce souci d’ouverture et d’ancrage avec son temps se poursuit en 2023 à travers l’ouverture du tout premier siège de la Fondation à Lugano. Un lieu de plus de 1000 m2 réhabilité afin d’accueillir un riche programme dédié à l’art contemporain international sous toutes ses formes.

@vittoria_matarrese
@bally_foundation
ballyfoundation.ch

awards

Grâce à des partenaires institutionnels, des prix supplémentaires sont décernés à des lauréat·e·s et remis lors de l'ouverture de ceramic brussels.

Les prix 2024