parcours artistique

Johan Creten a commencé à pratiquer le dessin et la sculpture dès son plus jeune âge. Fasciné par l'art, la littérature et la musique, il rencontre dans sa ville natale un couple d'antiquaires passionnés qui le soutient durant les premières années de sa vie. 

En 1985, il sort diplômé de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Gand, où il découvre un atelier d'argile, laissé par des étudiants. Lors de sa formation de peintre, Johan Creten découvre un réel potentiel dans l'argile : il commence à intégrer des éléments céramiques dans ses peintures et se familiariser avec ce nouveau médium. Il étudie ensuite à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Dans les années 80, l'art était entouré d'artistes conceptuels et minimalistes. En choisissant l'argile, Johan Creten a fait un pari audacieux, s'efforçant d'ouvrir des horizons dans le domaine de l'art contemporain à cette technique rare.

Johan Creten a d'abord été représenté par la galerie Meyer à Paris, spécialisée dans l'art tribal d'Océanie. La galerie a organisé deux de ses expositions : "Johan Creten : Peintures et Sculptures" en 1987, et "Kunstkamer. Installation et Performance" en 1988. Il a également été représenté par le galeriste Robert Miller à New York, qui lui a consacré deux expositions : "Odore di Femmina" en 1988 et "Johan Creten : 3 Torsos" en 2001.

Johan Creten est actuellement représenté par la galerie Perrotin à New York, Paris et Hong Kong ; la Galerie Almine Rech à Bruxelles ; la Transit Gallery à Malines; et la Galerie Pilevneli à Istanbul, en Turquie.

Au cours des vingt dernières années, Johan Creten s'est vu offrir des résidences prestigieuses, notamment à la Manufacture Nationale de Sèvres et à la Villa Médicis. Avec la possibilité de voyager à travers le monde et de découvrir différents studios, chaque résidence était l'occasion d'enrichir son œuvre .